Crédits photo : UEFA

Le tirage est tombé, hier... enfin... Pouille l'a dit lui-même après le tirage "orienté", les supporters attendaient avec impatience et les joueurs trépignaient.

Un groupe ouvert

On ne va pas se mentir, on pensait à un groupe plus relevé, avec des noms plus clinquants. Là est le danger, car même si le grand nom de ce groupe, c'est Arsenal, contre Séville et le PSV, cela nous garantit de sacrées batailles et aussi du jeu. Séville est le dernier vainqueur de la Ligue Europa (7 victoires), mais reste sur 3 défaites en Ligue A et avec une situation financière plus que compliquée. Eindhoven est entraîné par Peter Bosz, ça joue très bien et c'est très solide aussi. Mais toutes les trois sont des équipes offensives et qui ouvrent le jeu. On ne peut pas s'empêcher de penser que cela reste un groupe ouvert et que le tirage est le meilleur du pire... enfin selon l'échelle du plaisir et du possible.

Souvenir d'un exploit historique du RC Lens à Wembley

Le gros morceau, c'est Arsenal, et les Anglais ne pourront s'empêcher de se dire que leur groupe est plutôt favorable. Mais l'arrogance Anglaise a ses limites. Ses limites ont été atteintes en Novembre 1998, lorsque Wagneau Eloi remise sur le côté gauche pour Wlady Smicer qui d'un "centre tir" décale au 2ème poteau l'inusable Micka Debeve, le Lensois tacle et pousse la balle dans le but vide de Seaman esté au premier poteau. Les Lensois mènent 1-0 dans un Wembley avec plus de 70 000 spectateurs médusés. Incroyable...

Le but de Debeve dans l'histoire des Sang et Or

À ce moment, les Anglais durcissent le match, c'est un vrai combat, un vrai match de coupe. Il faut savoir qu'à cette époque c'était la coupe des clubs Champions, seuls les premiers étaient qualifiés. La compétition était donc plus relevée, car seuls les premiers de chaque pays représentaient leur ligue. Les Anglais sont prêts à tout, et surtout Dixon qui simule une agression de Tony Vairelles. L'arbitre a le dos tourné, et exclut sur une impression le Lensois injustement qui ratera le dernier match pour suspension. À cette époque pas de VAR...

L'exclusion de Vairelles

Cette injustice va renforcer l'envie des Lensois. Arsenal à 11 contre 10 sera incapable de marquer, les Anglais ne reviendront plus... La défense de fer constituée de Warmuz, Sikora, Dehu, Magnier, et Lachor tient bon, et le pressing incessant des Sang et Or fait forte impression. On peut parler d'exploit, le mot n'est pas galvaudé, à cette époque aucun club français n'avait encore gagné en terre anglaise, et surtout pas à Londres.

Un passé brillant, un futur excitant

Voilà pourquoi Pouille et Haise étaient heureux, voilà pourquoi les anciens supporters sont heureux... Les plus jeunes fans du Arsenal de Titi Henry sont aux anges également. Tout est prêt pour passer des soirées de rêve à Bollaert, en parcage ou avec les potes devant de bonnes pizzas. En attendant, la réalité est bien présente, le championnat est de retour et Lens doit pérenniser son retour en Ligue 1.

Avant les rêves, il y a toujours le travail !